Le SNU, c'était quoi ?
Le Service National Universel, c'était quoi ?
Depuis sa création, le Service National Universel (SNU) suscite débats, questions et expérimentations. Sur le terrain, des acteurs associatifs s’engagent pour en faire un espace d’apprentissage et de citoyenneté, au service des jeunes. Parmi eux, le Mouvement Aroéven – historiquement investie dans l’éducation populaire – participe activement à l’encadrement et à l’animation de ce dispositif. Retour sur cette expérience, entre opportunités éducatives et vigilance critique.
Le SNU, un cadre pour expérimenter la citoyenneté
Le SNU propose à des jeunes de 15 à 17 ans une immersion de deux semaines dans un cadre collectif, suivie d’une phase d’engagement volontaire. Objectif affiché :renforcer l'engagement civique des jeunes, promouvoir la cohésion sociale et les préparer à devenir des citoyens actifs et responsables.
Des pédagogies actives au cœur du dispositif
Sur le terrain, les équipes d’animateurs et de formateurs des Aroéven s’attachent à proposer des contenus vivants, qui privilégient l’échange, le débat, le jeu coopératif et la participation active. Des thématiques comme la laïcité, l’égalité des sexes, la citoyenneté, l’engagement associatif ou encore la solidarité sont abordées de façon concrète et interactive.
une vigilance sur les valeurs et la liberté des jeunes
Le Mouvement Aroéven reste attentif à plusieurs points : la volonté des jeunes à s’engager, le respect de la diversité des opinions... L’enjeu est de rester fidèle aux valeurs de l’éducation populaire : respect, inclusion, esprit critique, co-construction.
En conclusion
Le SNU, dans sa forme, a été un espace d’expérimentation. Pour notre Mouvement, il représente un défi éducatif : faire vivre un projet au service des jeunes, pour les jeunes, avec les jeunes.
Publié par :
Fédération des Aroéven




